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[Olympiens] : Notre constat avant le mercato hivernal 2019…

Par Olympien1 - Publié le - Mis à jour le

Voici notre premier article sur le pour On se replonge douloureusement dans le Mercato en indiquant nos craintes et nos attentes…

 

Bonjour à tous Olympiens, Olympiennes
 

Nous sommes le jour de l’ouverture officielle du mercato hivernal. Le décor est planté pourtant nous sommes dans l’incapacité de prédire les futurs mouvements de la direction Olympienne.

Nos manques sont pourtant évidents, identifiés depuis plusieurs mercato. Nous ne savons cependant pas s’ils seront enfin comblés après le cinquième mercato de l’ère Garcia-Eyraud et la

quasi totalité de l’enveloppe des 200M€.
 

Dans un premier temps revenons sur nos besoins, aussi évidents soient-ils.
 

Nous sommes tous capables de dire qu’aujourd’hui, la première pièce qui manque à cette équipe est un numéro 9. Un joueur complet, à la fois bon dans la conservation du ballon pour faire remonter son bloc, bon dans les duels, intelligent sur ses placements et déplacements, détonnant, capable de marquer dans toutes les positions possible et surtout ADROIT devant les cages.
 
La deuxième pièce est l’arrière gauche. De ce côté là, nous n’avons pas été gâtés. Après l’erreur Evra, nous voici avec l’échec Amavi et pourtant ce joueur était bourré de promesses à l’époque où il evolutait sous les couleurs de Nice. Le joueur semble aujourd’hui totalement perdu sur le terrain, incapable de faire ce qu’on attend de lui. Là encore le profil recherché est évident : solide défensivement et capable de se projeter rapidement et efficacement vers l’avant, c’est absolument essentiel car cela permettrait de rééquilibrer notre jeu sur la totalité du terrain.

 

La troisième pièce est le gardien de but. Un chiffre pour illustrer la situation de ce poste si particulier et complexe : dix. En effet, voilà maintenant dix ans que Steve Mandanda garde les cages de l’Olympique de Marseille. Nombreux étaient les supporters heureux de son retour après une saison ratée en Angleterre. Cependant, déjà au moment de son retour, certains s’interrogeaient sur la pertinence de ce retour, tant sur ses capacités sportives que sur son état physique. Aujourd’hui, le constat est sans appel : il faut remplacer Steve. Il faut un gardien dans la force de l’âge (25-28 ans), à la fois autoritaire et avec un (très) bon jeu au pied, essentiel au football moderne.
 
Enfin inutile de tirer sur l’ambulance mais d’autres postes auraient eu grandement besoin de recrues correspondant à notre jeu : un milieu box to box cassant les lignes balle au pied, détonnant et suffisamment habile pour alterner jeu long, jeu court et différentes doublures sur des postes comme milieu offensif droit et meneur de jeu.

 

Venu de l’eau, on navigue à vue.
 

Tous les observateurs, supporters ou sympathisants de l’Olympique de Marseille ont sûrement les mêmes attentes, et pourtant pour la énième fois, nous sommes dans un flou artistique total.
 


 

Il est loin le temps où nous pensions que la direction travaillait en sous-marin, où nous pensions que faire venir un joueur comme Aguero était une réelle possibilité. Aujourd’hui, la réalité est toute autre et reste en travers de la gorge. Aujourd’hui, nous sommes face à ce que nous redoutions depuis les années « MLD »: l’immobilisme.
 
Bien entendu, nous connaissons les maux actuels, mais ne savons pas si cette direction trouvera le remède adéquat. Les supporters se sont montrés patients, voire naïfs lors des derniers mercato précédents. Nous espérions que les échecs subis en la matière serviraient, au moins, d’exemple.
 

Las, la réalité a un tout autre visage: à chaque exercice, nous ne pouvons que constater que le travail de détection n’a pas été fait ou pris en compte. Alexandre Jacquin ( Chef adjoint du service des sports à la Provence ) ajoutait, il y a quelques temps, à l’occasion d’une vidéo pour le quotidien régional que l’OM cherchait plutôt à se débarrasser des échecs des mercato précédents avant même de songer à recruter. Pire encore, A. Jacquin ajoutait meme qu’il fallait vendre avant de penser acheter pour le poste du désormais célèbre « grantatakan »
 
Nous qui pensions voir ce type de situation, si souvent vécue dans un passé récent, avec l’arrivée du nouvel actionnaire, ne pouvons que constater l’amère et implacable réalité.
Une chose est, désormais acquise, cette direction navigue totalement à vue. Elle se concentre sur des priorités sans anticiper les échecs. Rien ne filtre et ce n’est pas bon signe, les journalistes habitués de la Commanderie n’ont pas l’ombre d’une piste et même le fantasque « FadaOM93 » reste silencieux. Nous pouvons l’assurer, à la manière de Keanu Reeves dans Matrix « le sous-marin n’existe pas ».
 

Au Royaume des coupables, Eyraud et Garcia sont rois.

 

Nous pouvons bien naturellement imaginer que le niveau actuel des joueurs ou le manque de profondeur d’un banc de qualité sont des facteurs-clé d’une saison qui s’annonce de plus en plus délicate. Evidemment, les joueurs ont leur part de responsabilité plus qu’engagée, surtout lorsque les cadres ne répondent pas présents et préfèrent jouer aux divas et que les recrues sont décevantes.

 

En ce qui concerne l’entraîneur, supposé être le plus ambitieux de la L1, Rudi Garcia. L’homme, habitué des débuts de projets, a plutôt bien officié lors de son premier exercice. En effet la défunte saison a été plutôt positive même si, au final, les supporters exigeants que nous sommes ont du se contenter que des émotions d’une campagne européenne avec, au bout le goût amer d’une finale perdue. Aujourd’hui, et déjà après deux saisons, l’entraineur Olympien semble totalement émoussé, incapable d’impulser du renouveau dans son équipe ni même de combler les brèches défensives pourtant visibles. Tactiquement c’est un trou noir abyssal et, désormais, tout coach venant affronter l’Olympique de Marseille sait précisément comment nous poser de gros problèmes. Si nous ajoutons en plus les échecs successifs des différents mercato menés, on le sait, par Rudi Garcia, nous nous retrouvons avec une addition plutôt salée.
 
C’est alors qu’en octobre dernier une porte de sortie était disponible pour un coach dont les idées arrivaient en bout de course. Difficile de ne pas faire le parallèle à ce moment là avec son échec à la Roma.
 


 
Là intervient notre deuxième coupable : Jacques-Henri Eyraud, JHE pour les intimes. Arrivé en grande pompe à la tête du club, arrachant Dimitri Payet des griffes des Hammers, il n’a cessé de souffler le chaud et le froid. Plutôt très bon dans la restructuration du club, son centre d’entrainement, l’assainissement des comptes, la récupération de la formation et de l’exploitation du stade, le bilan de JHE se montre nettement moins à son avantage au moment d’aborder le volet sportif. Une communication désastreuse (une tisane les amis ?), sanctions incompréhensibles envers des groupes de supporters historiques, échecs successifs lors des mercato, la note est clairement sous la moyenne.
 
Être un nouveau dans le monde du foot n’excuse pas tout. Face à un tel bilan, guère flamboyant, la question de maintenir le coach en place aurait du, légitimement se poser dans l’esprit de JHE…
N’écoutant que lui, et sans doute pas les avis éclairés des gens du milieu, le diplômé d’Harvard n’a ainsi pas hésité à prolonger Rudi.
Aujourd’hui, les craintes ont laissé place à la colère et la déception. JHE est incapable de licencier un coach qu’il a lui même installé dans un trône, alors qu’il paraît de plus en plus crédible de penser qu’il a été, lui-même, abandonné par tout, ou du moins une partie, de son vestiaire.
Nous pouvons alors nous poser la question suivante : en ne prenant pas la décision de faire sauter le fusible « Garcia », JHE tente-t-il de masquer (maladroitement) un énorme aveu d’échec ou pense-t-il qu’en étant toujours dans la course au podium, Rudi reste l’homme de la situation ?
 
Décidément, être supporter de l’Olympique de Marseille s’avère ne pas être de tout repos. Après avoir connu la fin de l’ère « MLD » où nos nerfs furent mis à l’épreuve, nous voilà à présent face au « Champions Project » de plus en plus chancelant.

Il ne nous reste désormais plus qu’à prier pour que la direction du club ait entendu nos multiples complaintes et qu’ils prendront, rapidement, des décisions radicales mais nécessaires pour le bien-être et l’avenir du club sous l’ère McCourt. Si le merci hivernal pouvait déjà nous redonner un semblant de sourire…

 
Allez l’OM !
 
 
Julien (@shindou13014) et René (@RnéLeBelge)

 

 

 

 

 

 

 

 

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