PUBLICITÉ
Info Chrono
  • Loading
Abonnement
PUBLICITÉ
Aioli

[Olympiens] : « CES JOUEURS SONT DE GROSSES TROMPETTES »

Par Olympien1 - Mis à jour le - Publié le

Aïoooli peuple bleu et blanc qui voit rouge
 

C’est normal, c’est Noël, c’est la couleur du costume au gros barbu qui amène les cadeaux, et qui pour certains voient jaune comme les gilets de ceux qui combattent vaillamment pour la dignité d’une partie du peuple, la plus grosse à mon avis.
Je l’écris ou je l’écris pas ce billet sur Angers-OM qui s’est joué hier au soir ?
C’est la question que je me posais il y a cinq minutes, affalé dans le fauteuil de mon salon, fatigué par un petit virus que j’ai du choper ces jours-ci. Parce que chaque fois que je suis en vacances, je sais pas ce qui se passe, je relâche, et bim, j’ai l’œuf. Vous vous en foutez ? Hè ma foi, vous avez raison.
Pour tout vous dire, je l’ai pas vu le match. Deux raisons à cela : ma femme avait invité un couple d’amis à la maison et en principe cela ne m’empêche pas de zieuter en même temps sur le terrain, cela dit, en principe mon épouse me demande s’il y a match ou pas avant d’inviter, là par exemple elle pensait que le match aurait lieu dimanche, comme d’habitude, et d’autre part je vous assure que je n’attendais rien de la rencontre qui s’est déroulé hier au soir. Au fond, je savais, et j’ai préféré donner la priorité aux amis, c’était très bien.
 
On dirait même qu’il envoie un message à ceux qui jouaient hier
 
Alors, je vais pas revenir à froid sur ce qu’il s’est passé durant cette partie jouée sur le stade Raymond Kopa. Je veux juste m’étonner une fois de plus du comportement des joueurs qui ne semblent pas se rendre compte qu’ils mettent le club qui les emploie dans un gros merdier. Pour qui se prennent-ils ? On doit se poser tout de même la question. Parce qu’on dit Garcia si, Garcia là, il est pas bon, c’est un con, il comprend rien, il pleure toujours, il fait le beau, il est vilain,  qu’il se casse, qu’on le vire, qu’il lui vienne la gale, patin-couffin… mais avec les mêmes joueurs que l’année dernière, à un stade avancé de la saison, dans le même système, qu’il n’obtienne que ça des joueurs… ne peut pas seulement venir de lui seul. On dirait même qu’il envoie un message à ceux qui jouaient hier. Ok les gars, vous pensez que les recrues sont nulles, alors montrez-moi ce que vous faites sans elles. Strootman coûte trop cher et ne vous apporte rien, vous croyez que c’est mon chouchou, c’est bon, je l’enlève. Alors ? Alors que dalle ! Le vide abyssal au point de considérer qu’être mené d’un but seulement à la mi-temps tient du miracle. Et ce sera finalement en partie grâce à son coaching que le match est « sauvé ». Je ne veux pas particulièrement le défendre, mais je ne veux pas particulièrement l’enfoncer non plus. Nous sommes nombreux à penser qu’il sera maintenu quoi qu’il en soit à son poste, mais si c’est le cas, il faut espérer qu’il a repéré les éléments de son effectif qui, soit par l’effet de certains aspects négatifs de leur personnalité, soit par la mauvaise influence de leurs agents, contribuent à bloquer la circulation de l’énergie collective. Qui est avec lui, et qui ne l’est pas ? Et que ces joueurs, j’ignore lesquels, se cassent s’il le faut.
Je ne peux pas croire que ce serait le mauvais travail de l’entraîneur et de son staff qui serait la seule cause de ces prestations sans saveur que le groupe nous inflige, même s’il doit prendre sa part de responsabilités.
 
Qui aurait durablement envie de produire du jeu quand il n’y a personne pour finir le travail ?
 
Je note comme chacun que le président Eyraud est revenu vendredi de ses réunions avec Mc Court et que les orientations qu’ils ont, je l’espère, décidé ne tarderont pas à montrer leurs contours. Car, comme le souligne brillamment ce matin Alexandre Jacquin à la Une de La Provence, c’est au propriétaire américain du club de mettre les mains dans le cambouis à défaut de se les laver. En l’état actuel, aucun redressement n’est envisageable, et je pense que le recrutement d’un vrai 9, et si possible d’un latéral gauche, reboosterait cet ensemble avachi dont les éléments importants n’ont plus l’objectif d’une grande compétition internationale en ligne de mire. Je pose la question, qui aurait durablement envie de produire du jeu quand il n’y a personne pour finir le travail ? Ça doit être lassant. Quand Josip Skoblar est revenu au club en 1969 (il avait fait une saison en prêt en 66-67 avant de repartir, l’OM n’ayant pas encore les moyens de l’acheter), Roger Magnusson était tout content de savoir que son travail de débordement et de centre serait enfin valorisé. Mais quand personne ne bouge en pointe, ne pèse sur les DC adverses, ne les gêne pas à la relance, ne se jette pas comme un morfale sur tous les ballons, tu remontes moins volontiers le terrain. Tu es plus attentiste. Peut-être que les joueurs n’ont plus envie de compenser, mais nous, on est tellement dégoutés qu’on a plus envie de se prendre la tête. Franchement. Beaucoup d’entre nous comptent leurs sous pour offrir à leurs enfants les cadeaux qu’ils attendent, pour payer le banquet de la fête familiale, et voir ces gandins gavés de thunes mégoter les efforts fondamentaux à l’exercice d’un métier extraordinaire qui ne dure qu’un temps mais les enrichit pour plusieurs générations, fait juste mal au cœur. Allez tous vous mettre dans un trou. Joueurs, vous êtes vraiment de grosses trompettes.
 
Vive le grand Roger Magnusson !
 
Thierry B. Audibert
 
 

    • Facebook
    • Twitter
    • Whatsapp
    • Flipboard
    • Flipboard
    Afficher les commentaires
    0