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Choc thermique Leeds/Marseille, tristesse du Vélodrome et bord pelouse… Les Coulisses du Vélodrome S02 E03

Par Mourad Aerts - Mis à jour le - Publié le

 

C’est l’histoire d’un simple supporter de l’OM ayant fait l’effort de reprendre ses études à 30 ans pour devenir journaliste. Une fois diplômé, il a trouvé un site assez intrépide pour l’engager et regarde désormais les matches du grand Olympique en tribune de presse. C’est ce récit qu’il va faire l’effort de vous conter plus bas après chaque match à domicile. Bienvenue dans les Coulisses du Vélodrome saison 2 !

 

 

Épisode 3 où l’on se dépêche d’arriver dans un stade vide pour entendre Ocampos éructer… puis déchanter.

 

 

20°C de différence entre Leeds et Marseille

 

 

Pour tout vous dire, je ne suis pas censé travailler étant actuellement en vacances. Mais comment refuser un magnifique OM/Francfort à huis clos ? Plus sérieusement en raison de mon petit voyage à Leeds pour rendre visite à tonton Marcelo, j’ai déjà dû me résoudre à rater OM/Guingamp (visionné en replay). Travail ou pas travail, vacances ou pas vacances, je ne voulais vraiment pas louper plusieurs matches de l’équipe qui accompagne ma vie depuis 30 ans. 

 

 

 

Après cinq petites heures de sommeil dans un bus, six supplémentaires d’attente passées dans le détestable aéroport de London Stansted et deux de vol (plus « une cadeau » de décalage horaire), j’atterris à Marseille à 16h00. Match dans trois heures. Dès la descente sur le tarmac, mon pull à capuche devient superflu alors qu’une veste et une écharpe l’accompagnaient en permanence dans le Nord de l’Angleterre pour faire face au vent et à la pluie. La différence de climat est impressionnante mais très agréable dans ce sens-là. Plus en tout cas que les embouteillages à l’entrée de la ville bloquant la navette me ramenant de Marignane. 17h00, arrivée à St-Charles. Un voyage express chez moi « douche/récupération de matériel » plus tard et me revoilà sorti, en route pour le Vélodrome. Finalement, à 18h15, je suis en place devant le buffet. Il ne faut pas trop traîner cependant puisque exceptionnellement pour ce match, j’ai demandé une accréditation « photographe » en bord pelouse.  

 

 

 

Vis ma vie de photographe

 

 

C’est une discussion avec l’ami Romain Haering (Le Phocéen) à propos de l’avantage d’être en bord terrain pour les matches à huis-clos qui m’a décidé à passer le pas. Il m’avait en effet expliqué que l’absence de public rend audible tous les échanges sur le terrain, l’expérience avait de quoi être intéressante. 

 

 

Malgré ma qualité de photographe médiocre et mon matériel limité (merci à Benjamin Courmes pour l’oubli d’un objectif décent), je me retrouve donc sur la  pelouse à quelques minutes du coup d’envoi. La tristesse se fait clairement ressentir à l’entrée des deux équipes. Il manque l’âme du stade et l’excitation de la compétition. Faudra faire sans ce soir…

 

 

@FCMarseille

 

@FCMarseille

 

 

Je passe la première mi-temps derrière le but allemand et assiste aux premières loges à l’ouverture du score d’Ocampos qui jubile d’un magnifique et très sonore « La concha de tu madre. » Le ramasseur de balle assis près de moi me demandera plus tard « qu’est-ce que ça veut dire au fait ? » Rien petit, rien…

 

 

@FCMarseille

 

 

 

La positive attitude de Garcia, les remontrances permanentes de Trapp à l’arbitrage mais… un match toujours morose !

 

 

 

Du bord terrain, on ressent les automatismes que possède cette équipe. Elle parle moins que son homologue allemande mais le fait à bon escient. On répond aux appels, les réprimandes sont assez rares et les partenaires soutenus. 

 

 

Lors du premier acte (avant des réprimandes salées envers le corps arbitral en seconde), Rudi Garcia n’a pratiquement que des mots positifs pour son équipe. Un bon retour de Kamara : « Bien fermé Bouba ! » Un duel aérien perdu de peu de la tête par Germain : « C’est ça Valère, continue ! » Les seuls (petits) signes de mécontentement qu’il laisse transparaître sont des « Faut aller vite là ! » sur des récupérations de balles marseillaises à 40 mètres de leur propre but. 

 

 

 

S’il y a bien un intérêt à suivre ce match, l’ensemble reste d’une tristesse infinie en raison des tribunes vides. L’horrible impression d’assister à un match du dimanche entre potes dans un contexte inadéquat. Et bien sûr, au niveau tactique, il est très difficile d’apprécier un match à hauteur de pelouse derrière un but… En seconde période, le tout s’empire puisque l’OM se fait égaliser et que je ne suis jamais placé là où il le faudrait pour prendre les bonnes photos. Finalement le highlight de ma deuxième mi-temps sera un vrai photographe m’engueulant (gentiment) lorsque je lève les mains au ciel de dépit sur l’action qui aurait pu amener un penalty sur Thauvin. « Fais gaffe avec tes mouvements, tes mains ont failli entrer dans le champ ! » Que dire de plus ? Parler des réprimandes continues de Kévin Trapp envers le corps arbitral durant tout le match, des énormes coup de gueule poussés dans toutes les langues par l’argentin Abraham… 

 

 

 

@FCMarseille

@FCMarseille

@FCMarseille

@FCMarseille

@FCMarseille

@FCMarseille

 

 

 

En fait si le match était nul pour vous devant votre TV, il l’était tout simplement aussi pour nous au stade et dans sa coulisse. Vivement le prochain !

 

 

 

 

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