« Quand des clubs de Ligue 1 du sud de la France viennent dans la région marseillaise faire signer des contre-lettres à des familles d’enfants de dix ans pour le bloquer pendant plusieurs années alors que ces documents n’ont aucune valeur juridique, je trouve qu’il y a quelque chose qui ne va pas dans le monde du foot, » avait déclaré Jacques-Henri Eyraud dans les colonnes de L’Équipe il y a plusieurs mois. Cette déclaration visait visiblement l’OGC Nice.
Et si l’on en croit les infirmations du quotidien sportif ce jeudi, les frictions autour du scooting et de la formation seraient à l’origine des tensions entre les deux clubs, et que celles-ci auraient dès lors resurgi lors des négociations dans le dossier Mario Balotelli
La formation au cœur des tensions entre l’OM et Nice ?
On apprend notamment qu’à quelques heures du match OM-Nice en mais 2017, le président de l’OM n’avais pas hésité à apporter à son homologue niçois un épais dossier où il avait recensé « toutes les irrégularités commises, selon lui, par l’OGC Nice, dans le domaine de la préformation, et concernant des jeunes pousses des Bouches-du-Rhône ».
Toujours selon L’Equipe, « Eyraud fulminera après avoir appris qu’une grande délégation (des moins de 8 ans aux moins de 12 ans) du Burel, premier club amateur marseillais à avoir signé son fameux partenariat, a visité les installations du voisin niçois ».
Depuis son arrivée, Jacques-Henri Eyraud a en effet mis la formation et la détection de jeunes talents provençaux au cœur du projet olympien. Il a ainsi signé une vingtaine de partenariats « OM next Generation » avec des clubs locaux.