Samir Nasri a donné une interview au journal anglais le Daily mail. Il évoque son quartier, sa famille :
« Je viens d’un milieu pauvre, à Marseille. Nous avons vécu au troisième étage d’un immeuble dans une cité appelée La Gavotte Peyret. J’étais heureux parce que mes parents ont toujours tout fait pour que je puisse avoir tout ce dont je désirais. Nous étions pauvres en argent, mais nous avions la richesse du cœur. Mais mon père a dû travailler dur pour nous soutenir. Il a travaillé dans les chantiers. Mes parents étaient très fiers lorsque j’ai fait mes débuts. »
Natif de Marseille il a forcément subit la comparaison avec l’icone Zinedine Zidane :
« C’était difficile. En France, après Platini, ils étaient toujours à la recherche du nouveau Platini, et puis c’était la même chose avec Zidane. Quand j’ai commencé à jouer pour Marseille, à 17 ans, les journalistes ont dit que j’étais le nouveau Zidane. Comme moi, il était de Marseille et, comme moi, il était d’origine algérienne. Du coup on attendait beaucoup de moi alors que nous sommes très différents au niveau du jeu et cela a rejailli sur mes performances. »
Mais la pression marseillaise et son ambition l’on poussait à partir tôt :
« Le problème, quand les choses vont bien pour vous très jeune, on vous colle une étiquette et on vous dit que vous prenez la grosse tête. En fin de compte, c’est probablement la raison pour laquelle j’ai eu envie de m’éloigner de Marseille. J’avais besoin d’un autre défi, mais j’avais aussi besoin de mûrir.
Partir à Londres dans une ville que j’adore m’a aidé à grandir. »
Concernant la ligue des champions il imagine la suite malgré le gros match retour a Barcelone :
« Mon rêve serait d’affronter Marseille en quarts, Tottenham en demies, et Chelsea en finale »
Enfin il évoque son avenir et sa prolongation avec Arsenal :
« Nous en avons discuté, mais, comme le coach l’a dit, nous allons faire le point en fin de saison. Pour le moment, c’est ce qu’il se passe sur le terrain qui est la chose la plus importante. Je veux rester et je me sens vraiment bien ici. Le coach nous donne une grande liberté de jeu et tout le monde a confiance en moi. Si je suis devenu le joueur que je suis aujourd’hui, c’est grâce au coach et à l’encadrement du club. »