José Anigo a fait le point sur le mercato Olympien dans les colonnes du 10Sport. Le directeur sportif marseillais a notamment clarifié la situation sur les possibles arrivées. « je fais avec la volonté de l’actionnaire. Le budget pour recruter est défini en fonction des ventes, et pour l’instant on n’arrive pas à vendre. »
Cette règle s’applique notamment au sochalien Ryad Boudebouz. « On n’est pas en discussions avec Boudebouz. Après, il est vrai que c’est un joueur qui nous intéresse et qui m’a plusieurs fois répété qu’il avait envie de venir à l’OM. Mais aujourd’hui, on n’a peut-être pas les moyens de ce qu’on veut. »
Le nouvel homme fort de l’OM, depuis le départ de Didier Deschamps, a par ailleurs avoué avoir raté plusieurs joueurs par manque de liquidités. « Oui, Martin, Taiwo, Hamouma… nous ont filé sous le nez. C’est un peu frustrant d’autant qu’il y en avait beaucoup qui étaient d’accord pour venir chez nous. Après, il y a une règle qui a été fixée par l’actionnaire et on se doit de la respecter. »
Coté départ, Anigo attend toujours de recevoir une proposition concrète et acceptable, mais celle-ci tarde à arriver. « Il n’y a pas d’avancées majeures. Mais c’est vrai, on est en contact avec des clubs pour certains joueurs. Tout est très clair, on a défini les joueurs qui pourraient partir et ceux qu’on veut garder. (…) Pour Rémy, la porte est fermée aujourd’hui. On ne cherche plus à le vendre. Comme pour André Ayew, on n’est pas vendeur. Après, on reste à l’écoute. On n’est pas fou, s’il y a des bonnes offres, on les étudiera. (…) On n’a jamais parlé de départ pour Alou Diarra. Ni de près ni de loin. »
Entre les joueurs intransférables pour lesquelles « on étudiera » quand même les « bonnes propositions », et ceux pour lesquels la porte est ouverte, mais qui n’ont toujours pas reçu d’offre, la situation semble toujours aussi flou du coté de l’OM.