En réalité, à part son contrôle foireux au pied de la 53', il n'a rien eu à faire. Cette histoire de ballon anodin qui lui brûle le pied aurait pu se transformer en but gag mais le totem de la Clean Sheet continue de veiller sur l'Albatros. Allez 6, en souvenir du bon vieux temps.

Qu'il joue face à des bouchers ou des champions du monde, Rolando est le même. La faute professionnelle ne fait pas partie de son champ lexical. Il a fait son boulot sobrement.

Au poste de latéral, il faut aussi défendre !

Certes il a apporté des solutions aux offensives marseillaises en première période mais c'est aussi souvent de son côté qu'est venu le danger pour sa défense. Steve Haguy se procure d'ailleurs la plus belle occasion spinalienne en passant dans son dos avant de l'effacer puis de frapper à la 62'. Ses transmissions n'ont pas non plus toujours été de très hautes volées.

Franchement solide.


Alors certes ce n'était pas des foudres de guerre en face mais le tunisien n'a tout de même pas démérité, remportant un important nombre de duels notamment de la tête. Lorsqu'il fut pris de vitesse par l'attaquant adverse, il l'a toujours bien cadré afin de ne pas le laisser se remettre dans le sens du but. Les grincheux ne retiendront (injustement) que sa double intervention de catcheur à la 42'. Malheureusement pour lui, c'est le lot des joueurs en rédemption.

Le patron d'une équipe pas très brillante mais le patron tout de même.


Dans une animation offensive marseillaise très statique, il s'est démultiplié, a bougé, essayé. C'était déjà énorme pour l'OM d'hier... De manière méritée, il offre à Germain (73') la passe décisive qui débloque le match. L'un des rares remplaçants à avoir marqué des points sur ce match...

Anonyme au mieux, médiocre au pire.


Il a semblé hyper limité défensivement et offensivement. Ses quelques débordements furent sans conviction et sans danger alors que derrière il fut parfois torturé par des joueurs de National 2. Heureusement, il lui reste son plus grand talent : protéger le ballon puis tomber pour obtenir des fautes dans sa moitié de terrain. Bien, bien peu...

On avait vu le meilleur de Zambo face à Caen, on a vu le pire face à Épinal.


Lent et statique en première période, il s'est planqué en seconde. Il n'est tout simplement pas apparu impliqué et déterminé comme l'illustre son énorme déchet technique.

Heureusement qu'il marque...


D'abord placé en meneur de jeu, il a touché très peu de ballons. Embêtant lorsque l'on est censé diriger l'orchestre... Il s'est ensuite montré lent dans ses prises de décision et n'a pas toujours fait les choix opportuns. Il a un peu reculé sur le terrain en seconde période, ce qui ne l'a pas empêché de se trouver à la conclusion de deux actions marseillaises. Son plat du pied passe à côté des cages la première fois (58'), sa frappe croisée, elle, a fait mouche (93').

Combatif mais pas encore mûr.

Le minot débutait son premier match officiel en tant que pro dans un contexte pas facile (coupe, pelouse dégueu, etc). Il n'a rien lâché, s'est montré entreprenant mais n'a pas encore tout à fait ce qu'il faut pour aller au bout. Ses centres auraient par exemple pu être un peu plus précis.

Non noté, entré à la 61'. Il n'a joué que 30 minutes mais est l'homme du match. Il a attiré tous les ballons comme un aimant à droite et les deux buts sont venus de ce côté. Il fait même lui-même la passe sur le second pour Sanson (93').

Le plus impliqué mais également le plus brouillon.

Un match dans la gadoue où les maillots sont salis dès les premières minutes, c'était pour lui. Il a été ultra précieux défensivement mais ultra brouillon offensivement. Il est tout de même pas loin d'être décisif à la 58' au terme d'un joli débordement et d'un bon centre en retrait pour Sanson (58'). Autrement, ses raids se sont souvent terminés en sortie de but tout comme ses centres. Un peu plus d'implication technique sublimerait ses multiples retours défensifs. A disparu des débats à gauche à l'entrée de Thauvin (61').

Non noté, entré à la 71'. Il a le mérite de marquer un but splendide de son mauvais pied (73') qui débloque complètement le match.

Perdu, égaré, déphasé...

Le grec n'a rien à faire dans cette équipe... et il n'y fait donc rien. Ses qualités limitées ne sont utiles qu'avec une équipe ultra dominatrice qui met beaucoup de ballons dans la surface. Dans cet OM où l'attaquant doit participer au jeu, il est aussi utile qu'un pot de gel l'est à un chauve.