Encore coupable...


Sur l'ouverture du score de Pelé à la 14', il se détend avec la vivacité d'une baleine amputée de ses nageoires. Il enchaîne sept minutes plus tard avec une sortie hasardeuse et dangereuse où il rate son intervention au pied. Ça sentait vraiment le match cauchemar.




Il se reprend quand même en seconde période en détournant du bout des doigts la tête de Suk (73') sur sa barre transversale. Il est derrière très chanceux que le sud-coréen foire sa reprise face aux cages vides et que Mr Thual ne siffle pas de penalty 4 minutes plus tard. Il était temps que l'année se termine pour lui.

En souffrance...


Suk l'a souvent battu de la tête notamment sur l'action de la 73' qui se termine miraculeusement sur la transversale. Il avait commencé le match en assurant mal un marquage sur Giraudon à la 10' puis avait enchaîné en se faisant balader sur l'ouverture du score (14'). Sur cette dernière action, ses appuis ressemblaient à ceux d'un 32 tonnes enlisé dans la neige. Bizarrement, il termine mieux le match en réussissant une ou deux belles relances et même avec une montée puissante se terminant par une passe dans la surface à la 80'.

Performance très mitigée sans la tonicité qu'il met habituellement à ce poste.



Il a certes réussi quelques petites choses intéressantes au niveau offensif comme ce bon centre à la 28' mais a été dangereux défensivement et quelque peu indiscipliné. Comme lorsqu'il tente des dribbles dangereux en défense à la 52'. Son moins bon match à ce poste.

Passable.


Dans un match où les marseillais ont mis autant d'entrain à la tâche qu'un étudiant devant réviser ses cours un 31 Décembre, il a fait le taf mais en étant tout de même mis en danger par moment. Il a fait quelques sorties "à la Rambo" manquant de réflexion et mettant son équipe en danger. Notamment à la 45' où il écrase Khaoui mais pas l'offensive troyenne. À la relance, il a un peu abusé de longs ballons (12) en ayant tout de même du déchet dans l'exercice (7 réussis). Au final, il a maintenu le cap du bateau olympien au milieu de la (gentille) tempête troyenne avec de nombreux duels aériens gagnés et une présence physique appréciable.

Non noté. Entré à la 56', il a failli provoquer un penalty à la 78' pour une petite faute sur Suk.

Match de fin d'année pour lui...




Il n'a pas été éblouissant et s'est contenté du minimum. Il n'est pas exempt de tout reproche sur l'occasion troyenne sur coup franc à la 11' ni sur le but de Pelé, trois minutes plus tard. Il lance Gustavo sur le second but (66'), même si le brésilien fait le plus dur derrière, mais pas grand chose de plus à son actif au niveau offensif (1 seul centre). Il reste impressionnant lorsqu'on essaye de le prendre de vitesse comme à la 68' où il tape un sprint supersonique qui décourage son adversaire. Lui aussi a abusé de longs ballons dans la relance (8).

Un Regista de plus en plus en confiance à ce poste-là.



Parmi les réussites de Rudi Garcia, il faudra peut-être bientôt mettre le repositionnement de Maxime Lopez au poste de meneur de jeu reculé. Il a souvent été l'initiateur du jeu de son équipe grâce à un contrôle dans le bon sens ou une passe simple mais précise. Il a encore touché le plus grand nombre de ballons (101) dans son équipe, a eu le pourcentage de passes réussies le plus élevé (95,5%) et fut l'un des plus actifs au niveau des courses.

L'âme, le patron, le meilleur.



Plus qu'un joueur de foot, c'est l'assurance d'avoir certaines valeurs sur le terrain. Les autres traînent des pieds ? Il finit par les emmener dans son sillage vers l'effort, vers le jeu, vers la victoire. Non seulement il intercepte des ballons (5), stoppe des tirs (2) et tacle ses adversaires mais en plus de ça, il aiguille le jeu avec des passes longues précises (7) et termine les actions (4 tirs, 2 cadrés, 1 but). Si seulement, on pouvait en avoir 11 comme lui, l'OM Gustavo Project.

Non noté, entré à la 71' pour densifier le milieu avec de l'impact physique.

L'escroc de la soirée.



Il sort du match avec deux passes décisives alors qu'il a tout raté... mis à part ses deux gestes décisifs. Et encore ! Sa remise de la tête/épaule sur le premier but (31') n'est pas 100% maîtrisée. Autrement il aura joué avec la vivacité d'un escargot sous kétamine, enchaînant les contrôles au ralenti, les passes molles et les orientations de jeu foirées.

Sans contestation, un bon match.


Il confirme les bonnes dispositions entrevues contre Saint-Étienne et Lyon. Il a commencé mollement, comme toute son équipe, avant de monter en puissance tout d'abord en ajustant la mire sur ses centres puis en marquant un but splendide de l'extérieur du droit à la 31'. Il a souvent été à la base des mouvements dangereux marseillais dans la dernière passe (19', 30', 58', 72') ou l'avant-dernière passe (84'). Il a deux occasions de plus de marquer, l'une sur un lob un peu raté à la 78', l'autre sur un coup franc bien tiré mais sorti par Samassa (93'). Un match plein.

Non noté, entré à la place de Thauvin à la 80'.

Un exemple dans l'envie.


Il n'a pas tout réussi hier et a même eu un certain déchet dans ses transmissions (71% seulement de passes réussies) mais il a eu le mérite de mettre de l'envie et du mouvement d'entrée de jeu. Lorsqu'en première période, tous les olympiens étaient statiques, il s'est démultiplié et a tenté des passes difficiles. Il trouve d'ailleurs Sanson sur l'action du premier but (31'). Méritant et exemplaire à part sur ce jaune de vengeance après une faute non sifflée sur Lopez (53').

Heureusement qu'il marque...


Car sinon il a été mou dans ses appels, contrôles et a cruellement manqué de vivacité dans la surface de réparation. Il n'a touché que 16 ballons qu'il a principalement mal exploité. Une tête sur corner (40'), un plat du pied victorieux (83') et c'est tout.