Si le résultat final (1-1) n’est pas catastrophique pour l’Olympique de Marseille, le contenu du match le fut. Les hommes de Rudi Garcia ne se sont jamais montrés capable de prendre l’ascendant sur leur adversaire. Certes, ils ont eu une possession du ballon supérieure aux turcs (56/44) mais l’essentiel du jeu s’est déroulé au milieu de terrain et dans les 30 mètres olympiens donc stérile ou dangereux pour eux.
Pendant Konyaspor/OM, le jeu s’est déroulé… | ||
dans les 30 derniers mètres turcs à |
au milieu de terrain à |
dans les 30 derniers mètres marseillais à |
24% | 49% | 28% |
Crédit : WhoScored.com
On remarque qu’encore une fois les marseillais n’ont pas su installer le jeu dans les 30 derniers mètres adverses, passant au final plus du temps dans leurs 30 derniers mètres. La fameuse relance à la Garcia où l’on s’échange stérilement des passes entre gardien et défenseurs centraux. Difficile de toucher des ballons pour l’avant-centre dans ce genre de configuration.
Germain, comme Mitroglou, comme Njie avant lui, sevré de ballons
Valère Germain n’a au final touché que 27 petits ballons sur le match d’hier. Comme d’habitude, l’avant centre marseillais a souffert et n’a pas pu grand chose.
Voici les stats et la passmap de l’excellent @11tegen11.
Passmaps & xGplot for Konyaspor against Marseille. #passmap #xGplot #autotweet pic.twitter.com/1PAtgIpHuA
— 11tegen11 (@11tegen11) 23 novembre 2017
La taille des cercles s’agrandit en fonction du nombre de ballons touchés, ceux de Germain et Ocampos sont pratiquement invisibles. Autre détail intéressant sur cette passmap, les étoiles autour de Mandanda, Rolando et Rami. Pour rappel, ces étoiles sont placés sur les joueurs ayant le plus d’importance dans la construction du jeu. Donc voilà, nos avants ont touché très peu de ballons et nos arrières ont fait le jeu. À partir de là…