Chez les supporters, le feu couve. Au club, beaucoup moins.
Au sein des organes dirigeants, on est même plutôt surpris de la grande virulence des réactions après deux défaites (aussi lourdes soient-elles), que ce soit du coté des supporters ou de la presse. L’insatisfaction autour du mercato notamment, passe mal. Ou plutôt le rapide changement de jugement sur l’ensemble du travail estival passé de « cohérent », pour beaucoup, à « décevant » pour la majorité.
Bref, l’ambiance est plus au « control damage » qu’au grand chambardement.
Zubi discute avec Garcia, Eyraud recadre les joueurs
En conférence de presse, Rudi Garcia a tout d’abord confirmé cette volonté de ne pas tout effacer : « Il faut garder la tête froide, rester sereins, concentrés et sûrs de ce qu’on a fait. Si on a pas perdu pendant six mois, c’est qu’il y a un minimum de qualité dans cette équipe. Et ce ne sont pas avec ces deux défaites consécutives, même si la première était large, qu’il faut tout remettre en cause. Maintenant voilà, ça urge de gagner. »
Dans la même veine, l’entraîneur a répété qu’il restait sur la même longueur d’ondes que son directeur sportif : « On échange tous les trois tout le temps, quand bien même Andoni n’est pas à La Commanderie depuis quelques jours, car il a eu un peu de repos bien mérité, on a échangé par téléphone. Notamment sur le dernier match, on est d’accord sur l’analyse du match et sur ce que je viens de vous dire. »
Circulez, il n’y a rien à voir. Au moins officiellement.
Et au dessus ? Selon une source proche du club, le président Jacques-Henri Eyraud aurait haussé le ton auprès des joueurs, essayant de leur rappeler certains fondamentaux. Il aurait par exemple insisté sur le manque de combativité, intolérable à ses yeux, montrée sur le terrain contre Rennes.
La ligne directrice semble ne pas avoir bifurquée d’un iota. Jusqu’à quand ?
