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Ostende-OM // Les Notes de FCM : Il Fenomeno est de retour !

Par Mourad Aerts - Publié le - Mis à jour le
Luis Gustavo - Ostende vs OM

Malgré deux poteaux touchés en première période, l’Olympique de Marseille aura bataillé sec hier soir sur la pelouse d’Ostende pour arracher sa qualification en barrages d’Europa League. Au final, match nul zéro à zéro suffisant pour passer puisque cumulé au 4-2 en faveur des marseillais la semaine dernière.

 

Retour sur les prestations individuelles avec Les Notes de FCM.



 

 

LES JOUEURS

 

 

S.Mandanda : 8/10

 

Très peu sollicité pendant la majeure partie de la première période, l’ancien capitaine olympien a tué les espoirs belges en deux réflexes sortis dans un court intervalle de temps en seconde période ! Sur une tête à bout portant sur corner de Milic à la 53′, il détourne du pied avant de renvoyer une frappe d’El-Ghanassy sur la ligne des six mètres, six minutes plus tard. Un double exploit ultra déterminant dans la qualification marseillaise. Un but ostendais aurait en effet pu rendre fébrile les olympiens dans la dernière demi-heure.

Il avait avant cela fait valoir son jeu au pied et aider à la relance en trouvant très facilement ses latéraux sur des ballons mi-longs. Une vraie plus value sur l’équipe de l’an dernier.

 

 

 

H.Sakaï : 5,5/10

sakai-fiche-joueur-2017

 

Très bonne première période avec quelques jolies incursions dans des séquences de possessions de balle débouchant sur des situations dangereuses à l’image de la frappe de Germain à la 32′. Assez peu de ratés dans ce premier acte. Plus difficile en seconde période où les belges avaient décidé d’insister sur son couloir. Il a souvent suivi Musona dans l’axe ce qui libérait son couloir pas toujours bien couvert par Ocampos entre la 45′ et la 60′. Le Samouraï s’est alors mis en mode combat et mouillé le maillot comme jamais, finies les envolées offensives, bonjour le sale turbin. Il s’y est bien adonné avec succès et a notamment été nickel sur El-Ghanassy à la 82′ sans jamais se jeter dans les feintes du El Shaarawy discount…

 

 

A.Rami : 6,5/10

 

Face à des adversaires de ce calibre, l’international français fait plus que le boulot, il brille ! Il a vite pris le dessus sur Akpala, été impeccable dans ses anticipations et très sécurisant dans ses couvertures lorsque Rolando se faisait prendre de vitesse. Un vrai patron de défense à qui l’on peut simplement reprocher d’avoir lâché Milic sur corner à la 54′ en suivant trop le ballon des yeux.

Il est aussi l’auteur de l’action « lol » du match avec un violent dégagement dans la tête d’un adversaire juste avant la mi-temps. Bref, ne manque plus que Pamela en tribunes et il tiendra toutes ses promesses. Reste cependant à le voir face à un adversaire plus consistant.

 

 

Rolando : 3,5/10

 

L’homme de main de Garcia a encore fait le métier… à sa façon. C’est à dire un peu à l’arrache mais en réussissant toujours à éviter le pire. Il redresse un peu la tête au fil du match après un début compliqué qui le voit notamment perdre un ballon chaud à la 11′ tout près de ses seize mètres. Il a tenté à quelques reprises de jaillir sur les attaquants adverses mais pas toujours avec succès. Il a donné de la voix et s’est imposé comme un leader, un domaine qu’il semble mieux maîtriser que le 100 mètres…

 

 

T.Hubocan: 5/10

 

Alors certes, encore une fois, Hubocan n’a pas été exceptionnel mais au final on a moins tremblé avec lui sur le terrain qu’avec Tonton Pat’. Il a été au turbin avec sa gestuelle pas toujours académique mais avec autorité et sérieux défensif. Il ne se place pas n’importe comment, ne laisse pas ses vis-à-vis centrer et n’hésite jamais à placer le petit coup qui va bien. En seconde période, il effectue plusieurs sauvetages durant les batailles rangées dans la surface olympienne mais se fait aussi mystifier par El-Ghanassy à la 59′.

Offensivement, pas loin du néant.

 

 

L.Gustavo : 6,5/10

 

Surprenamment placé très haut sur le terrain en début de match, il a peu à peu reculé à une position de sentinelle plus conforme à ce que l’on attend de lui. Par rapport au match aller, il est monté en puissance avec énormément de ballons récupérés, une bonne gestion de l’espace au milieu et une meilleure coordination tactique avec ses partenaires. Pas loin d’être le patron qu’on nous a vendu.

Une grosse maîtrise technique qui a fait du bien lors des moments difficiles en seconde période. Disons qu’il dégage moins souvent à l’emporte pièces qu’Hubocan…

 

 

M.Lopez : 5/10

 

On l’a trop souvent perdu de vue pendant le match. Dommage car dès lors qu’on le trouvait, c’est tout le jeu marseillais qui respirait mieux. Encore placé assez bas sur le terrain, il semble constamment chercher son placement et n’est pas d’une grande utilité à la perte de balle. À la 27′, il perd d’ailleurs encore une fois un ballon dangereux au milieu de terrain qui n’est pas loin de profiter à Musona.

Au niveau offensif, il est à créditer d’une frappe sur le poteau à la 38′. Il joue parfaitement le coup, enrhume son défenseur mais malheureusement c’est ce satané montant gauche qui se met sur sa route. Il doit prendre plus d’épaisseur dans les matches à venir et sortir la tête de l’eau lorsque son équipe est en difficulté. Remplacé par Sertic à la 60′, qui aura été utile dans le combat physique au milieu mais pas vraiment au niveau technique à l’image de cette glissade sur une belle situation offensive à la 64′.

 

 

M.Sanson : 5,5/10

 

Il a beaucoup bougé en première période afin d’offrir des solutions à ses partenaires. Son endurance a crée du mouvement et de l’activité bénéfique à toute l’animation marseillaise. Malheureusement, on l’a trop peu vu et son nombre de ballons touchés s’est amenuisé au fil des minutes. En seconde période, il exploite encore bien les ballons qu’il a à jouer mais aura définitivement eu trop peu de munitions.

 

 

L. Ocampos: 5,5/10

 

Quelle activité ! L’argentin n’a pas ménagé ses efforts, il a pressé comme un mort de faim en première période et a multiplié les retours défensifs en seconde période. Malheureusement, ce n’est pas exactement ce que l’on demande à un attaquant.

Pas que son bilan offensif sur ce match soit inexistant mais il reste entaché de ces maladresses techniques auxquelles il nous a habitué. Ses contrôles mille fois trop long et ses dribbles rigidement linéaires…  Pourtant, il parvient tout de même à toucher le poteau en se jetant sur un centre de Germain (13′). Il avait aussi adressé une bonne frappe quelques minutes plus tôt (8′) et provoquera même un bon coup franc en seconde période (68′). À revoir… sans doute….

 

 

D.Payet : 6,5/10

 

À défaut d’être le leader par la voix, le réunionnais est le leader technique de cette équipe. Celui qui peut lui permettre de tourner. Un véritable meneur de jeu par qui tous les ballons passent. Il aurait pu offrir deux passes décisives ce soir. L’une, sur corner pour Rolando (24′) mais le portugais croise trop sa tête, l’autre, sur un ballon bien récupéré qu’il transmet à Lopez (38′) dont la frappe fracassera le montant belge.

Lorsque son équipe souffrait, il a parfois temporisé et bien conservé le ballon. Un match de capitaine à sa façon, hâte de voir la suite… Remplacé par Doria (88′) pour sécuriser le résultat dans les dernières minutes.

 

 

V.Germain : 5,5/10

 

Bien moins brillant qu’à l’aller sans qu’il soit vraiment à blâmer vu le peu de ballons qui lui sont parvenus. Ces peu de ballons, il les a d’ailleurs plutôt bien exploiter à l’image de ce centre vers Ocampos (13′) ou de cette autre superbe passe toujours vers l’argentin à la 68′.

Pas vraiment un match pour les attaquants. Remplacé par Clinton Njie (73′) qui court toujours vite…

 

LE COACH

 

 

Rudi Garcia : 5,5/10

 

 

Au rayon des satisfactions : deux titulaires laissés sur le banc (Évra, Thauvin) sans que l’équipe en pâtisse, une qualification acquise sans trop trembler et un Gustavo qui se fait une place de plus en plus importante au milieu.

 

Niveau ratés, son équipe a complètement lâché le contrôle du match en seconde période et ses changements frileux n’ont pas vraiment aidé à avoir une attitude conquérante. À n’en pas douter, l’essentiel était ailleurs pour lui aujourd’hui et on peut bien le comprendre.

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