Le 6 juillet 2012, José Anigo se pavane. Il confie en privé avoir signé « un joueur à fort potentiel, qui pourrait éclater » sous la houlette d’Elie Baup. Le jeune attaquant de 22 ans réalise donc un rêve, signer pour son club de cœur, lui qui a grandi à Marignane. Malheureusement c’est à peu près tout ce dont on se souvient de l’arrivée de Florian Raspentino à Marseille. Jamais convaincant dans une équipe qui ne montre pas forcément du beau jeu, mais qui gagne (l’équipe de Mandanda, Nkoulou, Valbuena, Ayew et Gignac terminera deuxième du championnat) il est prêté après 15 apparitions, pour ne plus jamais revenir. Un premier échec du futur projet Dortmund de Vincent Labrune.
« Peut-être je n’aurais pas dû signer à Marseille »
Interrogé par So Foot, le joueur de 28 ans revient sur ce passage de sa carrière, et confie son amertume quant à son choix: « peut-être je n’aurais pas dû signer à Marseille de suite, mais, sur le coup, ce n’est pas facile. J’avais 22 ans, c’est mon club de cœur… » se justifie le joueur actuellement sans club après la fin de son contrat avec le SC Bastia. Le natif de Marignane explique son temps de jeu réduit par la série de victoires en début de saison (six d’affilés) et la réticence d’Elie Baup à faire tourner son effectif. L’attaquant se souvient même (comme tous les marseillais) d’un épisode surprenant à Bordeaux, avec l’entrée de Fabrice Apruzesse préférée à la sienne. Prêté une saison à Brest puis à Bastia, il fait son retour à l’OM dans le loft de Bielsa. Il part ensuite pour Caen, puis passe par Dijon et Bastia.
