La LFP vient de publier le rapport annuel des comptes individuels des clubs établi par la DNCG, pour l’exercice 2009/2010. Il apparait que l’Olympique de Marseille présente un résultat négatif de : -0,4 millions d’euros. Lyon, avec un déficit de 35,1 millions d’euros et le Paris SG de 21,9 M sont les deux mauvais élèves de la L1.
Le bilan cumulé des clubs de Ligue 1 fait apparaître un déficit total de 114,1 millions d’euros pour la saison 2009-10.
Seulement cinq clubs ont enregistré des bénéfices :
Lorient : + 2,8 millions d’euros
Bordeaux : + 2,2 millions d’euros
Montpellier : +0,4 millions d’euros
Boulogne : +0,2 millions d’euros
Monaco +0,01 millions d’euros
Charges d’exploitations et masse salarialeLa masse salariale des clubs de l’élite à augmenter de 8% en 2009/2010, mais le poids des anciens contrats, pèse encore lourdement sur les charges des clubs. La masse salariale représente 70% des charges d’exploitations des clubs de ligue.
Rémunérations fixes et variables. La partie fixe des salaires des joueurs est elle aussi en augmentation. Elle est de 86% en 2009/2010.
La partie variable des salaires des joueurs est donc seulement de 14% « Est considérée comme rémunération variable la partie du salaire perçue suite à la réalisation d’objectifs fixés autant individuellement que collectivement. Ces primes peuvent découler des résultats sportifs (qualification en Coupe d’Europe, maintien, classement final, parcours en Coupe, …) ainsi que de la présence « des joueurs dans les effectifs (présence effective sur la feuille de match, nombre de titularisations, de « matches disputés, …) » – Extrait du rapport de la DNCG –
Recettes des club Francais
Les droits audiovisuels représentent 55% des recettes des clubs de igue 1, alors que dans les autres championnats européens cela ne représente que 36%.
Les recettes des matches représentent 18%, contre 25% dans les autres championnats Européens.
Les recettes sponsor et Pub représentent 14%, contre 22% dans les autres championnats Européens.
Ces chiffres mettent en évidence:
1- le retard des clubs français en matière d’optimisation des recettes de matches et de sponsoring en grande partie dû à la vétusté et au caractère non fonctionnel des stades en France.
2- La dangereuse dépendance aux droits audiovisuels. En cas de forte baisse des droits télé, les clubs seront obligés de réduire leurs dépenses, donc leur masse salariale qui représente 70% des charges. En d’autres termes, ils n’auront plus les moyens garder dans leurs effectifs leurs meilleurs joueurs.