Jovetic ? « Bah, il a des stats bidons… » Giroud ? « Un attaquant français surcoté même pas titulaire à Arsenal… » Balotelli ? « Inconstant, une arnaque… »
Ce ne sont pas les réactions des supporters du Real Madrid ou de la Juventus Turin mais bien des instantanés de supporters marseillais glanés ci et là sur les réseaux sociaux. L’Olympique de Marseille, le club à deux doigts de signer Hugo Vieira et Yassine Benzia en Août dernier. Vous ne rêvez pas…
Une comm’ incendiaire
Entre le mercato estival 2016 et son petit frère de 2017, le club marseillais a repris des couleurs. Par l’intermédiaire d’une saison sportive réussie (terminée à une cinquième place inespérée en fin de saison) mais surtout par le biais d’un rachat ayant ravivé la flamboyance du rêve olympien. Frank McCourt puis Jacques-Henri Eyraud ne l’ont jamais joué petits bras. D’entrée, il a été question d’OM Champions Project, de Ligue des Champions, de grands joueurs, etc
Un peu d’ambition bienvenue après la cure d’austérité #Yapasdargent des dernières années. La mèche a vite pris et le feu s’est propagé, devenant vite incontrôlable comme souvent dans la région. Très rapidement, le président délégué et son nouvel entraîneur on tenté de canaliser les flammes en revenant à un peu plus de mesure. Trop tard…
Eyraud rappelle les 4 piliers du Projet OM… par FootballClubdeMarseille
Les supporters veulent un Aguero !
Entre la non présence en Ligue des Champions, les moyens importants mais limités du nouveau propriétaire et la fiscalité française, il n’est en effet pas chose aisée pour le 75ème club à l’indice UEFA de recruter des stars internationales. Soyons clairs, Luis Suarez ne viendra pas et même un Sergio Aguero, en difficulté à City, représente une opération financière écrasante pour 95 % des clubs français. Cela n’a sans doute jamais été dans les cartes. Le gouffre entre un Dimitri Payet (plus gros salaire de l’effectif marseillais) et l’ancien gendre de Maradona reste abyssale.
Faire des coups, oui, construire une belle équipe, également. Il semble en outre assez évident qu’au niveau économique, les équipes de l’américain ont vite saisi le bien fondé du développement du centre de formation.
De bonnes nouvelles pour un projet cohérent mais qui a peut-être, par souci de séduction, été survendu par ses principaux responsables dans les premiers instants.