Le jeu olympien penche sérieusement à droite depuis le début de la saison. Le duo Thauvin/Sakai aimante les ballons, du coup le côté gauche est délaissé. Depuis son arrivée à la tête de l’OM, Rudi Garcia a mis en place son 4-3-3. Le recrutement de Patrice Evra et Dimitri Payet a été fait pour rééquilibrer le jeu olympien, avec la montée en puissance des deux internationaux français le pari semble en passe d’être gagné…
Evra et Payet ont besoin de temps
Dimitri Payet et Patrice Evra se connaissent parfaitement bien, ils ont formé le côté gauche de l’Equipe de France pendant l’Euro. Débarqué à Marseille pendant le mercato d’hiver, les deux joueurs ont besoin de retrouver le rythme de la compétition. Evra n’était plus titulaire à la Juve, et s’est blessé à la cuisse peu de temps après son arrivée. Payet, lui, était à court de compétition suite à son bras de fer lancé avec West Ham. Petit à petit les deux internationaux retrouvent le rythme, et comme l’a souligné Mourad Aerts dans ses trois enseignements d’après OM – Rennes (Voir ci-dessus), cela permet à l’OM de Garcia d’aussi attaquer par le côté droit.
Un atout offensif, un danger défensif ?
Il faut dire que sans un véritable latéral gauche, Rekik ou Doria n’offraient pas de solution offensive, les ailiers gauches, Njie, Alessandrini ou Cabella n’étaient pas performants. Face à Rennes, Dimitri Payet a montré sa progression, il est plus « fit » et a montré plus de vivacité en début de match. Le milieu offensif s’est procuré plusieurs occasions en début de match avant de disparaître petit à petit. Evra a assuré le coup. Le défenseur s’est appliqué dans son jeu de passe et n’a pas trop poussé ses montées. Quand ces deux-là auront retrouvé leur jambes et le rythme, le couloir de Thauvin ne sera plus le circuit préférentiel du jeu olympien.
Un rééquilibrage qui devrait offrir plus de solutions à Rudi Garcia. Reste l’importance de couverture des milieux de terrains, car Evra et Payet ont un peu le même défaut, la défense n’est pas forcément leur point fort…
