L’Olympique de Marseille s’impose 2-0 face à Guingamp. Les bretons ont bousculé les marseillais par moment, mais globalement l’OM a eu les plus belles occasions. Une victoire qui fait du bien, l’OM remonte à la 6e place à égalité avec l’ASSE et Bordeaux…
L’enjeu était simple pour les hommes de Rudi Garcia, renouer avec la victoire et profiter de la défaite de Saint-Étienne face à Nice (1-0) pour remonter à la sixième place du classement, ex-æquo avec les Verts (5e). Pour cela, le coach olympien a, sans grande surprise, choisi de titulariser pour la première fois Dimitri Payet. Ménagés à Metz, Gomis, Vainqueur et Sanson ont également fait leur retour dans le onze de départ.
Si Payet manque de peu le cadre et l’ouverture du score dès l’entame sur une jolie frappe enroulée du droit aux abords de la surface (7′), les marseillais ont du mal à développer leur jeu face au bloc guingampais.
Sur une contre attaque rapide, Payet manque une deuxième balle de but en frappant sur Johnsson (22′). Mais c’est donc Gomis qui va débloquer ce match relativement fermé en trompant d’une tête plongeante le portier Guingampais sur un superbe centre de Sanson (1-0, 26′). L’OM va dès lors asseoir un peu plus sa domination sans jamais n’être inquiété par l’En Avant, mais sans pour autant parvenir à se créer d’autres grosses occasions de but en se montrant trop brouillon dans le dernier geste.
Face une équipe de l’EAG nettement plus entreprenante en seconde période, l’OM va ensuite avoir plus de mal à s’approcher du but adverse et se montrer dangereux. Comme à Metz, les olympiens ne sont ainsi pas parvenu à mettre plus de rythme pour emballer le match et faire le break, s’exposant ainsi au fil des minutes à un coup du sort.
C’est finalement Dimitri Payet qui va plier le match sur un coup franc direct de 25 mètres dévié par le mur adverse et trompant ainsi Johnsson (2-0, 78′). Ce but fait très mal à Guingamp qui subit cette fin de match. Gomis s’offre plusieurs occasions, sans succès. A noter l’entrée en jeu de Diarra sous les sifflets…
L’OM s’impose et commence à trouver son onze. Le trident Vainqueur – Lopez – Sanson progresse, Payet trouve doucement sa place, il manque encore un véritable latéral gauche…