A quand remonte la dernière communication officiel du club phocéen? Les nombreuses interrogations sur la politique sportive de l’Olympique de Marseille et l’inquiétude grandissante des supporters ont certainement poussé José Anigo à réaliser une mise au point dans les colonnes de son quotidien favori, La Provence.
Le directeur sportif de l’OM veut se montrer rassurant et réaffirme que le club devra d’abord vendre avant de recruter « Nous ne voulons pas faire n’importe quoi. (…) Nous respectons scrupuleusement le cahier des charges fixé devant la commission (DNCG, ndlr) » déclare-t-il dans le quotidien provençal.
« L’objectif est de travailler dans la continuité »
José Anigo explique par ailleurs que le collectif ne sera pas chamboulé et que les clubs vendeurs ne dicteront pas leur loi sur le marché des transferts. « Nous avons un effectif de base en place à 95%.(…) nous ne sommes pas à la dérive, comme on veut l’entendre ici ou là. Ce n’est pas parce que nous ne communiquons pas beaucoup que nous ne travaillons pas. Nous travaillons de manière sereine ? Il n’y a pas de marché, les dirigeants de club avec lesquels nous sommes en contacts fixent des indemnités de transfert très élevées. Leur ambition est haute. Mais nous ne verserons dans aucune surenchère. » Un joli discours qui revient à chaque période de mercato, mais rarement suivi d’effets. Gageons que les paroles se transforment en actes cette saison. « Avec un effectif et un capital joueur déjà existant, notre détermination est de travailler dans la continuité, pas de tout chambouler ». La continuité n’est pas n’ont plus un gage absolue de réussite. Poursuivre avec un effectif moyen sans y ajouter des joueurs de qualité supérieure ne garantie en rien d’avoir de meilleurs résultats.
Il tente également de rassurer les supporters qui voient certains joueurs suivis par l’OM signer dans d’autres clubs. « Les joueurs qui ont envies de venir à l’OM sont disposés à respecter notre timing. C’est une information intéressante, non ? Leurs présidents veulent les transférer très vite et plus cher. Il faut que ces présidents nous cèdent leurs joueurs au même prix qu’ils les vendraient à un autre club. »
