Rudi Garcia est un coach offensif. Il veut un pressing haut, un jeu vers l’avant au sol. Face à Caen, l’OM a tenté de bousculer son adversaire, la domination n’a été que par séquence. Alessandrini est volontaire mais brouillon, Thauvin très actif mais inefficace et Gomis maladroit. L’animation offensive est un chantier, tout comme la défense…
Gomis isolé, les latéraux pas assez offensifs, un milieu déséquilibré
Le retour de Bafé Gomis a fait du bien. L’attaquant a servi de point de fixation mais ce dernier a raté le dernier geste. Il sauve son match en étant le passeur sur le but de Rolando, mais il reste trop isolé. Les attaquants ne sont pas les seuls responsables, le milieu de terrain a été poussif, en particulier Zinedine Machach. Les latéraux n’apportent pas assez offensivement même si Sakai est bien plus actif que Rekik qui ne joue pas à son poste.
Romain Alessandrini est conscient du problème. « On a beaucoup tenté mais on n’a pas trop cadré, a expliqué le milieu offensif à l’Equipe. C’est ce qui nous manque aussi, le coach nous le répète. Il fallait beaucoup de mouvement et de lucidité, on en a manqué parfois. »
