Après avoir tout fait pour quitter l’OM cet été, le milieu de terrain se retrouve attendu comme le messie par beaucoup.
Une situation paradoxale qui en dit beaucoup sur l’état sportif du club actuellement.
Lassana Diarra, ses lunettes, son air dédaigneux, son attitude cavalière et… son niveau de jeu !
Malgré la grande colère que son carriérisme forcené et assumé à créer chez les supporters olympiens cet été, beaucoup en sont encore à l’espérer comme le sauveur des maux du jeu marseillais.
Une situation à désespérer… mais compréhensible !
Diarra, trois classes au dessus de la Ligue 1
Même lorsqu’il se trainait un peu en seconde partie de saison quelque part entre son envie de se préserver pour l’Euro, ses petits bobos et sa lassitude autour du niveau de jeu de l’OM, il restait au dessus.
Au dessus du niveau de l’OM de l’époque, bien sûr, mais aussi au dessus du niveau de la Ligue 1. Même cette saison lors de sa deuxième mi-temps à Guingamp ou lors du match face à Toulouse ( bizarrement lorsque le mercato était encore ouvert), il n’était pas à 100% mais suffisait amplement pour faire le taf.
Diarra sur le pré ce ne serait pas l’assurance de l’avoir à 100% concerné mais au moins celle d’échapper à des naufrages du type Zambo contre Lyon ou Diaby pour les premiers matches de la saison.
Mais doit-on céder aux désidératas du joueur au mépris du respect de l’institution ?
L’agenda de l’institution doit être plus important que celui de ses joueurs
Le problème avec l’ex du Real, en ce début de saison, c’est qu’il continue de faire exactement ce qu’il lui plait… et pas autrement !
On lui file le brassard, oui et alors ? Il passe à la suite, joue les matches officiels avant la clôture du mercato puis repart en blessure diplomatique. Le choc face au PSG approche, revoilà pointer le bout du nez du mercenaire, prêt à briller dans les télés du monde entier pour ce match.
Il nous expliquera que c’est indépendant de sa volonté mais on lui répondra tout de même que le timing des évènements lui reste mystérieusement toujours favorable.
Au club, on a l’impression d’assister à la valse des hésitants sur le sujet. Boli à BeIn, Passi à la chaine l’équipe, personne n’est très clair.
Comme si il ne fallait surtout pas froisser sa majesté Diarra. Voilà, où on en est aujourd’hui.
Peut être qu’avec une attitude plus ferme dans tous les secteurs du club, les résultats sur le terrain seraient tout autre et nous n’en serions pas réduit à oublier notre amour propre pour quelques bonnes performances lâchées à la convenance personnelle d’un joueur.