L’Olympique de Marseille a joué sept matches depuis le coup d’envoi de la saison fin Aout. Quatre à domicile où il reste invaincu, trois à l’extérieur où il ressort constamment battu.
Un paradoxe à corriger pour se faire du bien ce dimanche dans l’anonymat du match de 15h.
Les regrets de Nice et Rennes
Imaginez deux minutes que l’OM ne se soit pas rétamé pitoyablement dans les ultimes minutes de ces deux derniers déplacements… Que grâce à la présence d’un Lassana Diarra à Nice, l’équipe de Passi ait mené correctement sa résistance des vingt dernières minutes à l’Allianz Riviera.
Ou encore que grâce à un Rod Fanni soucieux de briller face à un de ses anciens clubs à Rennes, l’OM ait maîtrisé son match et se soit imposé deux buts à un.
S’il avait pu compter sur ce petit grain de réussite, d’expérience, de force mentale supplémentaire, le club marseillais compterait six points supplémentaires qui le porteraient à hauteur de la hype toulousaine (3ème) au classement de la Ligue 1.
D’autres vous diront aussi que si l’on avait pu compter sur un coach avec une meilleure lecture des évènements en direct, on en serait pas loin non plus. Pas faux.
Il est temps de forcer son destin
Finalement ressasser le passé n’a qu’une utilité dans cette course de fond qu’est le championnat, c’est de ne pas reproduire les mêmes erreurs.
L’équipe d’El Local, lorsqu’elle n’évolue pas en 4-2-3-1, produit systématiquement du jeu et marque pas mal de buts, il faut s’appuyer sur ça.
Aux hommes d’expérience et au coach d’apporter la touche finale
Une fois cette première partie du contrat rempli, il s’agira aux hommes d’expérience et au coach d’apporter la touche finale au match.
L’effectif est enfin au complet et il offre des solutions au coach en cours de match. A Passi de réagir correctement.
Avec Pelé, Fanni, Bédimo, Diarra et Gomis, l’OM possède une ossature de grognards qui doit jouer son rôle. A eux de prendre les choses en main lorsque la jeunesse aura fait son boulot au préalable.
Il ne manque pas grand chose pour se distinguer dans cette faible Ligue 1. Il faut que ces olympiens version 2016/17 forcent leur destin et prouvent à tout le monde qu’ils sont bien dignes, eux aussi, de revêtir ce prestigieux paletot !
