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Passi, c’est du lard ou du cochon ?

Par Mourad Aerts - Publié le - Mis à jour le

Tantôt désespérant,  tantôt surprenant et le plus souvent placide, il est difficile de se faire un avis tranché sur le coach par défaut de l’Olympique de Marseille cette année.

 

 



 

 

 

Un coach bien français dans sa comm’ catastrophique

 

 

Si l’on peine à se faire un avis bien tranché sur ses compétences techniques (comme l’expliquait avec humour notre ami @Regiss_estuncon), ses qualités derrière un micro sont par contre bien dans la moyenne (très) basse des coachs français.

 

 

Lorsque ce ne sont pas les supporters qui lui font perdre les matches, ce sont les médias (voir vidéo plus haut). L’autocritique ? Il connait pas.

 

Pas sur que cette attitude condescendante envers ces acteurs importants de la vie du club fasse du bien à sa côte de popularité. Sans parler de l’exception Bielsa (impossible à copier), l’exemple d’un Gerets devrait être plus souvent étudier par les entraineurs du cru.

 

 

Trois défaites mais…

 

Sur le terrain, son bilan est bien mitigé. En se concentrant uniquement sur cette saison, il en est à 2 victoires, 2 nuls et 3 défaites. Une treizième place qui devrait lui valoir un beau bonnet d’âne. Oui mais…

 

 

Dans ces trois défaites, toutes concédées à l’extérieur, deux sont tirées par les cheveux. A Nice et à Rennes, deux fois sur le score de 2/3 après dans les deux cas avoir mené 2/1 à quelques encablures du coup de sifflet final.

A la grande différence de son prédécesseur espagnol, El Local fait régulièrement preuve d’une certaine ambition offensive

 

 

 

 

 

 

 

A la grande différence de son prédécesseur espagnol, El Local fait régulièrement preuve d’une certaine ambition offensive.

 

Lorsqu’il n’anesthésie pas son équipe en 4-2-3-1, son 4-4-2 offre des espaces à son équipe… et à son adversaire. Ce système met aussi en valeur ses principales armes offensives à la manière du duo Gomis/Njie lors du match face à Nantes.

 

 

Une gestion en direct désastreuse

 

 

Là où pêche vraiment pour le bergeracois, c’est dans sa gestion live des matches du banc de touche. Ces changements ont comme principale utilité de faire plaisir à tout le monde dans le groupe.

 

 

La rentrée de Bouna Sarr est ainsi devenu un passage obligatoire lors de tous les matches de l’OM et si Cabella le grincheux, a le malheur d’être titulaire, il est assuré de terminer son match peu importe la pauvreté de sa prestation.

 

 

Pire encore, Passi ne cesse de se plaindre des disparités de niveaux physiques dans son effectif et en effet, on constate souvent une baisse de régime après la 60ème coté marseillais. Des ajustements tactiques permettraient de la compenser. Ils ne sont jamais réalisés.

 

 

 

Avec Franck Passi, l’OM est loin d’avoir trouvé son Pep Guardiola. Pourtant l’utilité d’un limogeage prématuré parait plus que limité. Laissons-le travailler jusqu’à ce que le nouvel organigramme ait trouvé l’homme idoine sur le banc pour redonner de l’ambition au club. Le remplacer à l’arrache par un coach made in Ligue 1 serait désastreux. Un Élie Baup ou un Frédéric Antonetti, par exemple, passeraient eux aussi leur temps à chouiner en conférence de presse et nous ennuierait encore plus sur le terrain. Ils feraient peut être de meilleures choix durant le match ceci dit. L’axe de progression indéniable de l’ex-adjoint.

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