Difficile de comprendre les décisions préfectorales interdisant les déplacements de supporters en L1. Si Jean-Michel Aulas profite pour mettre la pression sur l’arbitre du match tout en critiquant cette décision (voir ici), le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Laurent Nunez s’est fendu d’un communiqué pour justifier son choix.
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« Des risques importants de troubles à l’ordre public »
L’état d’urgence comme prétexte à la chasse aux ultras ?
«Le préfet de police des Bouches-du-Rhône tient à souligner que l’interdiction d’accès aux abords du stade Vélodrome pour les supporters lyonnais à l’occasion du match Olympique de Marseille-Olympique Lyonnais du dimanche 18 septembre à 21 heures se fonde uniquement sur les risques importants de troubles à l’ordre public liés aux inimitiés entre supporters lyonnais et marseillais qui sont étayées par des faits précis dont les incidents ayant émaillé la rencontre de la saison précédente le 20 septembre 2015. Dans ces conditions, et compte tenu des contraintes qui pèsent par ailleurs sur les forces de l’ordre dans le contexte actuel, le préfet de police n’est pas en mesure d’assurer un accueil des supporters lyonnais dans des conditions de sécurité satisfaisantes et a donc décidé de leur interdire l’accès au stade et à ses abords. Cette décision ne remet absolument pas en question les initiatives très positives prises par l’Olympique Lyonnais d’une manière générale pour assurer la sécurité des déplacements de ses supporters. Enfin, aucune mesure réglementaire n’a été prise visant à interdire l’usage de bus sérigraphié aux couleurs de l’OL. Il s’agissait d’une simple recommandation. Il est pris acte du fait que le club n’entend pas la suivre. Toutes les mesures de sécurité seront prises pour que cette rencontre se déroule sans incident. »