C’était le bras droit de Pape Diouf à l’OM, après un passage par le RC de Strasbourg, il devient directeur général de l’OGC Nice en 2011. Cinq ans plus tard, doucement mais surement, le club azuréen s’est structuré et gravit petit à petit les marches. Julien Fournier vient d’offrir à l’OGC Nice un coach reconnu, Lucien Favre, et une star internationale, Mario Balotelli.
« On nous a sortis au moment où l’équipe qu’on a construite arrivait à maturité »
Fournier en veut à Labrune
Julien Fournier était secrétaire général de l’Olympique de Marseille jusqu’à l’intersaison 2009. Ecarté dans le cadre d’un licenciement pour «faute grave», ce dernier n’a pas digéré. Il l’a confié à l’Equipe ce samedi : « Le vrai regret, c’est qu’avec Pape et José, on a travaillé, on a eu une gestion saine sur le plan financier et qu’on nous a sortis au moment où l’équipe qu’on a construite arrivait à maturité.»
Labrune avait placé Dassier comme président et la saison suivante, Didier Deschamps recruté par Pape Diouf était champion de France avant que, selon Fournier, «Labrune ne mette le club en lambeaux». Mais ce que le directeur général de l’OGC Nice a le plus de mal à avaler c’est sa garde à vue dans le cadre de l’enquête sur les comptes de l’OM en novembre 2014 : «On est venu me chercher à six heures du matin, avec les menottes. Les dix premières minutes, je suis tétanisé, on me dit de ne pas mettre de ceinture, ni de lacet, ce n’est pas mon monde.» Le monde merveilleux de l’OM…