L’OM devrait d’ici quelques semaines appartenir à l’homme d’affaire américain, Franck McCourt. Ce dernier devrait investir dès le mercato hivernal. En attendant la concrétisation de la vente, Pierre Rondeau, professeur d’économie a tenté de décrypté ce rachat pour Sportbuzzbusiness.
McCourt doit mettre de l’argent pour espérer en récolter
« En économie, on dit que “la croissance d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après-demain”. En football, ça deviendrait “les dépenses d’aujourd’hui sont les résultats sportifs de demain et les recettes économiques d’après-demain”. Autrement dit, pour être bon durablement, il faut dépenser et investir. Si McCourt veut concurrencer le Paris Saint-Germain, il doit se mettre au même niveau que le PSG et accepter des investissements équivalents, chose qu’il ne fera certainement pas… »
« Une vente de moins de 50 M€ serait une très bonne affaire »
L’OM a un gros réservoir de fans
Rondeau estime que l’OM reste une valeur sûre qui peut s’avèrer un investissement payant : « Si le projet s’installe dans la durée, une vente de moins de 50 millions d’euros serait une très bonne affaire. L’image de marque de l’OM reste importante dans l’hexagone et, jusqu’à la saison dernière, le club était le plus médiatisé au niveau des droits de diffusion. La Ligue 1 versait la part consacrée à cette variable la plus important à Marseille, devant le PSG. Il y a encore beaucoup de fans de Marseille, plus de 1.7 millions de followers sur Twitter contre 910 000 à l’Olympique Lyonnais par exemple. La base-fan est potentiellement marchandisable et si les nouveaux dirigeants maîtrisent bien les nouvelles techniques de marketing et de communication, ils peuvent potentiellement bien faire les choses ».