L’OM vit actuellement une des périodes les plus compliquées de son histoire. En effet, en attendant la vente du club phocéen, l’Olympique de Marseille doit reconstruire une équipe entière sans moyens financiers.
Dans la mesure où le club « ne peut pas se permettre » de recruter, il paraitrait logique de s’appuyer sur son centre de formation. Malgré la présence de plusieurs jeunes professionnels dans l’effectif de Franck Passi, ces derniers devraient au bout du compte retrouver une place en CFA lorsque le mercato olympien sera bouclé.
Le club préfère en effet recruter un jeune de 18 ans, Aaron Leya Iseka (dont l’arrivée semble actée) comme doublure de Gomis, plutôt que de donner un peu de temps de jeu à Antoine Rabillard.
Malgré le manque de moyens financiers, les dirigeants préfèrent donc chercher ailleurs, comme toujours. Le club s’intéresse à énormément de joueurs pour remplir l’effectif. Bayal Sall, Fanni, Veretout, Sanchez, Gomis, Bisevac, Otoo ou encore Iseka Leka. Beaucoup d’éléments vont donc arriver d’ici la fin du mercato, pour la plupart, afin de « boucher les trous » sur le banc des remplaçants. Si tous ne viendront pas, ceux qui débarqueront sur la Canebière empêcheront les jeunes marseillais, comme Maxime Lopez (voir ci-dessus), de prétendre à quoi que ce soit.
Plutôt que de recruter 4-5 joueurs de haut niveau (donc plus cher), et de les entourer avec des jeunes du centre de formation, Marseille va encore empiler les prêts et les recrues « low cost » dont le niveau ne sera au final pas forcément supérieur à certains minots olympiens. Un Stéphane Sparagna, lancé par Marcelo Bielsa il y a deux ans, ne peut t-il pas jouer un rôle important cette saison ?
Aussi talentueux soient-ils, quel est l’intérêt de récupérer de très jeunes joueurs en prêt sans option d’achat comme le sera par exemple le frère de Michy ?
Un constat d’échec supplémentaire de la politique de formation olympienne ? Certes, mais avec une trentaines de mouvements la saison dernière et certainement autant cette saison, on ne pourra s’empêcher de penser aux quelques personnes qui y trouvent forcément leur compte…