En Novembre 2014 lorsque l’ (énième) affaire des transferts douteux sur l’OM éclate, José Anigo était serein et se proposait même de venir témoigner. « Je veux venir et être entendu même si je dois passer deux jours en garde à vue. On peut regarder les comptes, chercher partout si j’ai de l’argent. J’en ai tellement marre de toutes ces histoires que je veux que ça finisse. »
Il a finalement été entendu, dans tous les sens du terme, puisqu’il vient d’être mis en examen pour « complicité d’abus de biens sociaux » sur l’affaire des transferts douteux concernant notamment les mouvements financiers autours des arrivées et départs de Gignac, Diawara, Niang, etc
Me Emmanuel Molina, l’avocat de l’ancien directeur sportif de l’OM a déclaré à l’AFP :
« A la suite d’une mesure d’audition s’inscrivant dans la continuité d’autres mises en examen déjà intervenues dans ce dossier, José Anigo a été mis en examen pour complicité d’abus de biens sociaux. »
Des transferts à l’OM liés à un réseau de racket organisé de boites de nuits ?
Pour rappel, la justice soupçonne que certains montants de transferts aient étés surévalués afin d’arroser de manière occulte un amas d’intermédiaires par la suite.
L’affaire tourne beaucoup autour des noms de certains agents concernés par ces transactions (JC Cano, agent de Gignac ou Karim Aklil, agent de Niang, Diawara, etc) en relation selon la justice avec Mr D’amico, responsable d’un réseau de rackets dans les boites de nuits de la région d’Aix en Provence.
Un autre nom revient dans cette affaire, c’est celui de Jean-Luc Barresi, déjà lié à l’affaire du début des années 2000 et désormais privé de licence d’agent. Il aurait rusé en utilisant certains agents comme prête-noms afin de mener à bien certains de ces transferts. Avec des commissions à la clé bien sur….
Un beau panier de crabes auquel José Anigo vient donc d’être officiellement mêlé.
