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Le Portugal 2016, une inspiration pour l’OM commando de Passi ?

Par Mourad Aerts - Publié le - Mis à jour le
Fernando Santos coach of Portugal during the European Championship Final between Portugal and France at Stade de France on July 10, 2016 in Paris, France. (Photo by Nolwenn Le Gouic/Icon Sport)

 

 

Le Portugal a remporté l’Euro au terme d’une campagne ennuyeuse en terme de niveau de jeu mais impressionnante au niveau de la cohésion d’équipe. Sa star s’est mise en quatre pour le collectif et n’a jamais rechigné à vivre des matches sacrificiels, les espaces étaient réduits au maximum et leurs temps forts optimisés.

 

Cela peut-il être un modèle pour un OM 2016/17 tourné vers la bataille l’an prochain ?

 

 

Non, l’OM n’a que trop peu de joueurs expérimentés aptes à la mission

 

 

Pour partir à la guerre, mieux vaut avoir une escouade expérimentée capable d’être dans l’autoconducion si nécessaire. Il serait très dur d’appeler C.Ronaldo et Pepe des grognards mais il est difficile de ne pas les voir comme des joueurs ultra-expérimentés. Ajoutez à cela R.Carvalho, B.Alves, Moutinho, Quaresma… Que des joueurs ayant déjà prouvé au plus haut niveau en club et ayant soif de victoires en sélection.

 

Où sont les Ronaldo et Pepe de l’OM ? Voir au moins les B.Alves et Quaresma de l’OM ? Où sont les joueurs taillés pour mener les troupes sur le champ de bataille ?

 

Traduit en marseillais cela donne : où sont nos Mandanda, Gignac, Ayew ? Les leaders qui avaient menés à bien le dernier plan commando du club provençal (saison 2012/13). Un rapide tour d’effectif nous offre comme prétendants au rôle :

 

  • Y.Pelé, un mec déjà tout heureux d’être là
  • A.Diaby, un mec déjà tout heureux s’il n’est pas cassé
  • et Rolando, un mec tout heureux tout simplement

 

Le portugais (tiens, tiens) est l’un des rares joueurs de l’effectif raccord avec le projet. Si Bédimo et Hubočan auraient potentiellement les épaules pour partager l’affiche avec Rolando, ils viennent tout juste d’arriver et auront forcément besoin d’une période d’adaptation. Alessandrini, quand à lui, part de tellement loin… Rien n’empêche les plus fous de rêver d’une Gignac 2013 en ce qui concerne l’enfants des Chartreux. Ils sont peu nombreux à l’heure actuelle.

 

 

Reste le cas Fanni, en pourparlers pour un retour. Lui, le natif de la région ayant déjà passé cinq saisons avec ce maillot si « lourd à porter » comme aime à le répéter Didier Deschamps. Sous cet angle, son come back fait sens.

Enfin, il n’y aurait toujours personne au delà des lignes arrières pour insuffler cet esprit commando.

 

 

Oui, la Ligue 1 n’est pas l’Euro…

 

Puisqu’il faut tout de même offrir un peu d’espoir aux supporters marseillais, on peut aussi se dire qu’au delà des trois gros de la Ligue 1 (PSG, OL, ASM) les effectifs sont faibles et qu’un état d’esprit positif peut déjà faire beaucoup dans cette compétition. Une quinzaine de victoires, une dizaine de défaites et le reste de nuls et vous voilà prétendant à l’Europa League.

 

On peut se le dire, l’espérer et pourquoi pas même se souvenir de l’OM 1995/96 qui remonta en D1 avec une équipe de grognards et reste encore aujourd’hui dans le cœur de tous les supporters marseillais présents à l’époque.  Si on part dans ce parallèle avec un esprit positif, on ne mentionnera pas que l’effectif de la remontée avait fait les choses en grand avec un énorme paquetage de joueurs locaux pour défendre des couleurs en danger (Casoni, Dib, Galtier, Libbra, Ferreri…) Le mentionner c’est déjà ôter une bonne dose d’espoir.

 

 

Passi, beaucoup plus dans les traces de Gili que dans celles de F.Santos

 

L’autre énorme interrogation pour cet OM 2015/16, c’est l’entraîneur. Que peut réellement faire Passi à la tête d’un effectif en bois dans le club le plus difficile à gérer de la Ligue 1 ? 

 

Fernando Santos, le coach portugais vainqueur de l’Euro a une expérience en tous points incomparable avec celle de notre nouveau coach. Une expérience qui lui permet d’aller au clash, d’imposer ses idées et également de rallier ses troupes à  son discours. Très critiqué mais vainqueur à la fin. Plus un profil d’E.Baup (désolé pour nos amis portugais).

 

Le parallèle que l’on a plutôt envie de faire pour Passi est celui avec Gili. Local ayant réussi. Enfin dans un OM de prestige orné de stars à tous les étages. Mais aussi dans cet OM de grognards ramenant le club en D1.

 

Vu qu’il faut bien se raccrocher à quelque chose, gardons cela dans un coin de l’esprit et oublions les incohérences de l’effectif actuel ou le désamour du public…..

 

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