Interrogé par RMC Sport, Vincent Labrune est revenu sur la soirée particulièrement compliquée qu’il a vécu en marge de la rencontre OM – Bordeaux (0-0). L’orléanais s’est dit « habitué aux attaques verbales et aux « Labrune démission » » avant de revenir sur la polémique de la partie de billard après la rencontre qui a choqué les supporters. « Je comprends que, médiatiquement, le coup du tournoi de billard soit mal perçu. Mais il faut se mettre à ma place. A ce moment-là, on est dans un état de stress, on vient de frôler l’émeute, des policiers de la BAC me protègent avec la main sur leur pistolet, tous nous ordonnent de rester confinés dans le salon jusqu’à au moins 2h du matin et j’ai avec moi une dizaine d’amis ou de collaborateurs. Alors, deux solutions : je cède à la panique ou je prends la situation au second degré pour envoyer un message de sérénité à mes équipes et leur dire : « Bah vous savez ce qu’on va faire ?! On va faire une partie de billard » », se justifie le président de l’OM avant de poursuivre sur la situation extrêmement compliquée dans laquelle il se trouve désormais.
« Le mec qui se fait taguer sa maison, menacé de mort et insulté, c’est moi »
« On essaye de faire croire que je m’en fous ?! Personne n’est à ma place et personne ne peut se rendre compte de ce que je vis à Marseille. Le mec qui se fait taguer sa maison, menacé de mort et insulté, c’est moi et personne d’autre. Et les menaces contre ma femme et ma famille, je ne peux pas les accepter. Même Jean-Louis Triaud (le président de Bordeaux, ndlr), qui était à mes côtés, m’a dit : « Vincent, ce qu’ils te font là, c’est un scandale ! » Il a halluciné. Mais je le répète, je n’ai pas peur. »
