L’Olympique de Marseille perd une fois de plus au Vélodrome. Malgré une prestation solide, les hommes de Michel ont manqué de précision devant, l’animation offensive est encore trop poussive. Bilbao s’est montré réaliste et tueur. Etre costaud et appliqué ne suffit pas…
Les olympiens débutent la rencontre avec plutôt de bonnes intentions de jeu. La possession est olympienne, et même si le rythme n’est pas des plus élevé, l’OM a le mérite de prendre le contrôle du ballon en jouant haut dans le camp de Bilbao.
La surprise du chef pour ce 16e de finale de Ligue Europa aller se nomme donc Steven Fletcher. Piqué à plusieurs reprises dans la presse par son entraîneur, Michy débute ainsi sur le banc des remplaçants. Un choix fort de Michel qui réclamait depuis son arrivée de la concurrence au pote d’attaquant accompagné de N’Koudou dans un 4-4-2 mobile. C’est d’ailleurs l’écossais qui se procure les deux véritables premières occasions. Sa frappe à l’entrée de la surface est d’abord détournée par Oscar de Marcos (17′), puis sur un bon centre d’Alessandrini, l’ancien joueur de Sunderland pique trop sa tête directement sur Iago Herrerin (24′)
Passé la demi heure de jeu, le match s’équilibre et le rythme baisse sérieusement. Les prises de risque des deux cotés ne sont ainsi réduites qu’aux stricte minimum. Si Mandanda n’a pas été inquiété une seule fois durant la première période, l’OM arrive à la pause avec les deux seules occasions de Fletcher.
Marseille se fait une petite frayeur d’entrée de seconde période lorsque Inaki Williams récupère un ballon dans les pieds de Manquillo avant de décocher une frappe croisée hors cadre (46′). Contrairement à l’OM, Bilbao a décidé d’accélérer le tempo et de se montrer plus agressif. Suite à un dégagement du gardien basque, Aritz Aduriz reprend instantanément d’une volée surpuissante de 25 mètres une remise de la tête de Williams venant se loger sous la barre transversale de Mandanda (55′, 0-1). Un but magnifique qui punit un OM trop attentiste.