C’est une tendance lourde dans le football moderne, les ailiers sont souvent des faux pieds. Messi, Ronaldo ou encore Robben jouent dans cette configuration. La possibilité de repiquer à l’intérieur pour frapper de son bon pied est l’arme absolue. Mais ce choix a aussi des limites…
Crochet intérieur frappe, l’arme absolue
Michel utilise Romain Alessandrini, gaucher, côté droit et face à Lille GK N’Koudou, droitier, côté gauche. Le magnifique but face au LOSC de l’ancien rennais illustre l’avantage de ce positionnement. Alessandrini se procure souvent des opportunités en repiquant au centre, encore faut-il cadrer ses frappes. La qualité technique est un élément clé. L’utilisation systématique de faux pieds peut aussi amener à un jeu stéréotypé. L’ailier repique au centre ou lance son latéral dans son dos. Un jeu facilement lisible par les adversaires…
Plus de permutations pour plus de variété
Les ailiers tentent parfois de déborder mais se retrouvent sur leur mauvais pied pour centrer, pour l’OM, il en résulte un nombre incalculable de centres ratés. La prestation de N’Koudou face au LOSC illustre les limites de ce choix tactique. Michel avait d’ailleurs tenu à rappeler les carences de son jeune ailier: « C’est un joueur très rapide. L’objectif était de presser un maximum. Il va devoir tout de même travailler sur le choix de solutions plus faciles, il doit s’améliorer au niveau des tirs, des passes, mais il a réalisé une belle performance. » L’OM ne permute pas assez, ce qui pourrait apporter plus de variété au jeu offensif. Michy, souvent esseulé en attaque, a besoin d’être mieux alimenté en centres. L’utilisation de faux pieds est une bonne idée, à condition que cette solution ne soit pas systématique… Ocampos, Sarr ou Isla peuvent apporter d’autres possibilités.
