Le sourire « ultra bright » de Michel est de moins en moins visible lors de ses interventions. Le coach espagnol de l’OM doit faire avec les mauvais résultats de son équipe. Les questions des journalistes sont moins agréables, le turnover imposé par le technicien commence à être critiqué. Mais la mauvaise passe de l’OM peut-elle uniquement s’expliquer par les changements de composition d’équipe ?
Un collectif rouillé, un effectif trop modifié
L’OM n’a pris que 2 points en 3 matches de L1. Le collectif marseillais est très limité, les joueurs offensifs ont tendance à jouer en solo. L’OM a un calendrier chargé, entre les suspensions et les joueurs pas encore à 100%, Michel a décidé de faire tourner. Pourtant son équipe, trop modifiée cet été, a besoin d’automatismes et de repères pour s’améliorer collectivement. Mais le niveau de jeu actuel que montre l’OM est aussi lié à la limite de l’effectif. Si défensivement, Michel a le choix, ce n’est pas le cas en attaque.
Un jeu attentiste, un manque de choix en attaque
Alessandrini suspendu, N’Koudou blessé, Cabella en petite forme, le pauvre Michy se retrouve bien seul. L’attaquant belge tente des choses trop compliquées mais c’est aussi parce qu’il est sevré de ballon. Michel, réputé pour son jeu offensif, semble surtout insister sur l’équilibre de son équipe quitte à ne pas proposer grand-chose. Les passes sont horizontales, le jeu est lent et peu de joueurs créaient des décalages. La comparaison avec le jeu proposé par Marcelo Beilsa n’est pas à l’avantage du nouveau coach de l’OM. Une situation délicate de laquelle le technicien espagnol va devoir rapidement s’extirper. Car sans jeu ni résultat, la colère va vite monter. Le prochain match de Ligue Europa face à Liberec pourrait lui donner de nouvelles solutions…